IV. 134 – Les États-voyous contre les peuples

IV. 134 – Les États-voyous contre les peuples

 

Président Bachar El Assad

Les dirigeants des pays comme la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, etc.), les ONG porteuses de leur idéologie, les groupes d’opposants syriens et non syriens, vivant en Syrie ou à l’étranger, tous ceux, toutes celles qui ont réclamé et qui réclament le départ de Bachar El Assad de la présidence, font fi de la Constitution de la République Arabe Syrienne :

« Article 7 – Le serment constitutionnel est le suivant :
Je jure solennellement par Dieu Tout-puissant de veiller au respect de la Constitution du pays, de ses lois et de son système républicain et de protéger les intérêts du peuple et ses libertés, de sauvegarder la souveraineté de la Patrie, son indépendance et sa liberté, de défendre son territoire et de veiller à la réalisation de la justice sociale et de l’unité de la nation arabe”. » [SANA (Agence Arabe Syrienne d’Informations), Constitution de la République arabe syrienne.]

Le président Bachar El Assad honore le mandat que le peuple syrien lui a confié pour la troisième fois. N’en déplaise aux dirigeants occidentalo-golfico-sionistes qui, par leurs décisions, leurs ordres, leurs comportements, n’ont que faire des « lois », du « système républicain », des « intérêts du peuple » et de « ses libertés », « de sauvegarder la souveraineté de la Patrie » « son indépendance et sa liberté », « de défendre son territoire », « de veiller à la réalisation de la justice sociale », que ce soit dans leurs propres pays ou dans les pays des autres dirigeants. Et, par-dessus tout, ces dirigeants occidentalo-golfiques – sans parler des sionistes – empêchent toute « unité de la nation arabe ».

Diviser pour régner est leur slogan. Et les monarchies du Golfe, qui croient pouvoir, depuis quelques décennies, s’affranchir de cette unité arabe, appelleront celle-ci de tous leurs vœux quand il sera trop tard, que l’État sioniste sera à leurs frontières ou au plus profond de leurs institutions comme avant-coureur de la finance internationale. Pourquoi s’arrêterait-il à la Palestine ? Puisqu’il guigne tous les pays voisins et, sans doute aussi, les pays voisins des pays voisins, et qu’il est partout par sa diaspora.

L’histoire des États-Unis et de l’État sioniste montre que ces États s’affranchissent de tous les textes fondateurs qui, en tant que textes internationaux, sont protecteurs d’un équilibre entre les nations. Rien ne peut les arrêter… Par toutes les décisions qu’ils prennent et toutes les actions qu’ils entraînent, ils prouvent qu’ils ne sont pas capables de vivre en bonne intelligence avec le reste du monde.

Les États-Unis vivent dans l’agression perpétuelle, à l’intérieur comme à l’extérieur de leurs propres États d’ailleurs. L’État sioniste est fait sur le même modèle. Il n’y a pas que le peuple palestinien qui le gêne, il n’y a pas que les peuples voisins qui le gênent mais tous les peuples du monde qui n’adorent pas le veau d’or.

Sans cesse agressif dans la réalité, il invoque des menaces imaginaires pour mener ses attaques prétendument préventives et bombarde des bases en Syrie où se trouvent des Iraniens, des Russes, des combattants du Hezbollah libanais. Dans la nuit du 29 au 30 avril 2018, des missiles israéliens, tirés d’une base située en Jordanie, ont attaqué deux sites où se trouvaient des forces syriennes et iraniennes, dans les environs d’Alep (au nord-ouest de la Syrie) et de Hama (à l’ouest), tuant plusieurs dizaines de militaires et provoquant des explosions dans les stocks d’armes.

Ni l’État sioniste ni les États-Unis n’ont de leçon à donner à la Syrie. Elle entretient les relations qu’elle doit avoir avec les Iraniens, les Libanais ou les Russes ou quelque autre peuple que ce soit.

L’ONU ne peut renier ses textes fondateurs sans renier son existence : la « souveraineté », l’« indépendance », l’« unité territoriale » de chaque pays doivent être respectées. Elle se doit de sanctionner les pays qui ne veulent pas les respecter. Les forces des États-Unis qui occupent un tiers du territoire de la Syrie et cherchent à s’incruster dans la région doivent partir.

Après la libération de la Ghouta orientale, l’armée arabe syrienne consacre une partie de ses forces pour reprendre le contrôle de toutes ses localités.

Les FDS (Forces Démocratiques Syriennes) perpétuent la guerre contre le gouvernement et le peuple syriens en tentant de reprendre, par les armes, le contrôle de villages à l’armée syrienne : elles sont à l’origine de la déstabilisation de la Syrie et de tous les morts et blessés, y compris dans leurs propres rangs. Les individus de ces FDS ne pourront pas, après la guerre, jouer les manifestants ou les opposants pacifistes.

Au regard des destructions du pays et du nombre de morts et de blessés que les groupes mercenaires de Daesh ont faits en Syrie pour le compte des pays occidentaux, de l’Arabie saoudite, de l’État sioniste et des FDS, la Syrie et les armées alliées pourraient profiter de leurs rapports de forces pour éradiquer ces groupes jusqu’au dernier des terroristes.

Mais l’État syrien, qui n’est pas une dictature, laisse une chance aux opposants armés de se réhabiliter : début mai, le Croissant Rouge arabe syrien a organisé des norias d’autobus pour permettre aux terroristes et à leurs familles, qui rejettent les institutions étatiques mais qui acceptent de laisser pick-ups et matériel lourd sur place, de sortir des lieux où ils sont confinés (Babila, Beit Sahem, Yalda, Homs, Hama…) et où ils ont pris en otages les populations, afin de les transporter dans le nord de la Syrie, notamment vers Idleb et Jarabols, et de libérer les populations de leur présence.

Jusqu’ici, les terroristes et autres opposants gardaient pour eux l’aide humanitaire qui arrivait sur place, quitte à faire mourir les populations civiles à petits feux. Ce n’est qu’au fur et à mesure de la libération des différentes localités de la Ghouta et des quartiers de la capitale, que la population a pu accéder à l’aide alimentaire apportée par les camions du Croissant-Rouge syrien.

La libération des territoires en Syrie

[©SANA, 2018. Vidéo, Au milieu de l’accueil du peuple… Les unités des forces de sécurité intérieure interviennent à Yilda, Babila et Beit Samah. Note FP : La capture d’écran est de mon fait.]

Le 10 mai, la région de Damas a été libérée de la présence des terroristes et des opposants à l’État syrien.

Dès que l’armée syrienne approche d’une localité pour la libérer, la population civile fuit pour échapper aux terroristes ; ce qui signifie que la population civile a été, est contre les groupes de mercenaires et les forces occidentalo-golfico-sionistes qui ont soutenus ces groupes jusqu’au moment où ils leur tournent le dos parce qu’ils perdent la guerre.

Le 11 mai 2018… « Simultanément avec l’entrée des unités de la police et des forces de maintien de l’ordre dans les localités de Babila, Beit Sahem et Yalda après l’expulsion des terroristes, des unités de l’armée arabe syrienne ont poursuivi leurs opérations contre les terroristes à Hajar Aswad au sud de Damas, leur infligeant de lourdes pertes. » [SANA (L’Agence Arabe Syrienne d’Informations), L’armée poursuit ses opérations à Hajar Aswad, 11 mai 2018.] https://sana.sy/fr/?p=119643

Voilà ce qui se passe dans la réalité.

Suite : IV. 135 – Vers une réappropriation de la Syrie par le peuple syrien

Françoise Petitdemange
15 mai 2018


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