L’Ukraine faisait partie de l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) dès la constitution de celle-ci en 1922. Comme dans tous pays, une élite nationaliste, qui vivait principalement dans la partie occidentale de l’Ukraine, refusait cette appartenance à l’Union.
Avant même la seconde guerre mondiale, dès 1930, elle collaborera avec les nazis dans une lutte à mort contre les communistes, les voisins polonais et les juifs : elle diffusera une propagande pro-nazie présentant « Hitler » en « libérateur ». Qui vivrait verrait…
Elle collaborera tous azimuts avec la Wehrmacht, les SA, les SS, l’Abwehr… Dans les parties de l’URSS, occupées par les nazies durant la guerre, les groupes ukrainiens, enrôlés dans les forces nazies, se livreront à des massacres dans les populations civiles soviétiques.
Ces Ukrainiens nationalistes, jaloux de leur indépendance, devenaient d’ardents collaborateurs des nazis et des fascistes : ils n’acceptaient pas l’URSS mais se pliaient devant l’autorité des nazis qui disait être le nouvel ordre européen, voire le nouvel ordre mondial.
Mais l’Armée rouge, sous le commandement en chef de Staline, mettra fin à cette “belle” perspective humaine ukraino-nazie…
Dans son discours du 1er mai 1943, Staline apportait les précisions suivantes à l’ensemble de la population soviétique :
« La campagne d’hiver a montré que la force offensive de l’Armée rouge s’était accrue. Nos troupes n’ont pas simplement bouté les Allemands hors du territoire dont ils s’étaient emparés dans l’été de 1942 ; elles ont encore occupé des villes et des régions qui étaient aux mains de l’ennemi depuis environ dix-huit mois. Les Allemands ont été dans l’impossibilité d’empêcher l’offensive de l’Armée rouge.
Même pour opérer sa contre-offensive dans un secteur restreint du front, région de Kharkov, le commandement hitlérien s’est vu obligé de faire venir de l’Europe occidentale plus de trente nouvelles divisions. Les Allemands comptaient encercler les troupes soviétiques dans la région de Kharkov et leur infliger un « stalingrad allemand ». Cependant, la tentative du commandement hitlérien pour prendre sa revanche de Stalingrad a échoué.
Dans le même temps les troupes victorieuses de nos alliés ont battu les armées italo-allemandes en Libye et en Tripolitaine ; elles ont expulsé l’ennemi de ces régions et continuent aujourd’hui de le battre en Tunisie ; la glorieuse aviation anglo-américaine porte aux centres de l’industrie de guerre d’Allemagne et d’Italie des coups foudroyants, annonciateurs de la formation d’un deuxième front en Europe contre les fascistes italo-allemands. »
[Staline, Oeuvres complètes, (1941-1949), Ordre du jour du Commandant en chef des forces armées de l’URSS N° 195, Moscou, 1er mai 1943, Pravda, 1er mai 1943, page 45.]

Les hommes dans l’Armée rouge (1939-1945)
Image reprise du Blog « Destination Russie »

Les femmes dans l’Armée rouge (1939-1945)
Femmes creusant un fossé anti-chars près de Moscou, en 1941
Image reprise du Blog « Destination Russie »
Un an plus tard, la guerre n’étant pas terminée, l’Armée rouge était encore mise à forte contribution. Le 1er mai 1944, Staline déclarait :
« L’Armée rouge a gagné au cours de la campagne de l’hiver 1943-1944 la bataille historique du Dniepr et de l’Ukraine-rive droite ; elle a anéanti les puissants ouvrages de défense des Allemands devant Leningrad et en Crimée ; par d’habiles et impétueuses opérations, elle a triomphé de la défense allemande sur le Boug méridional, le Dniestr, [la Prut] et le Séreth. Presque toute l’Ukraine, la Moldavie, la Crimée, les régions de Leningrad et de Kalinine, ainsi qu’une importante partie de la Biélorussie ont été nettoyées des envahisseurs allemands. »
« C’est en accomplissant la grande œuvre de libération du sol natal des envahisseurs fascistes, que l’Armée rouge a débouché sur nos frontières d’Etat avec la Roumanie et la Tchécoslovaquie ; elle continue aujourd’hui à battre les troupes ennemies en territoire roumain. »
« Nos grands alliés, les Etats-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne, ont contribué dans une mesure appréciable à ces succès ; ils tiennent le front en Italie contre les Allemands et détournent de nous une partie importante des troupes allemandes ; ils nous fournissent des matières premières stratégiques et des armements fort précieux ; ils soumettent à des bombardements systématiques les objectifs militaires de l’Allemagne, et ruinent ainsi sa puissance militaire
Mais les succès de l’Armée rouge auraient pu s’avérer éphémères, et ils eussent été réduits à néant au lendemain même de la première contre-attaque sérieuse de l’adversaire, si, à l’arrière, l’Armée rouge n’était appuyée par tout notre peuple soviétique, par tout notre pays. »
« Le bloc des Etats fascistes craque et se désagrège sous les coups de l’Armée rouge. La peur et le désarroi règnent aujourd’hui parmi les « alliés » roumains, hongrois, finlandais et bulgares d’Hitler. Aujourd’hui ces agents hitlériens dont les pays ont été ou sont en train d’être occupés par les Allemands, ne peuvent pas ne pas se rendre compte que l’Allemagne a perdu la guerre. La Roumanie, la Hongrie, la Finlande et la Bulgarie n’ont qu’une possibilité d’échapper au désastre, c’est de rompre avec les Allemands et de sortir de la guerre. Mais il est difficile de compter que les gouvernements actuels de ces pays soient capables de rompre avec les Allemands. Il faut croire que les peuples de ces pays auront à prendre eux-mêmes en main l’œuvre de leur libération du joug allemand. Plus vite les peuples de ces pays auront compris dans quelle impasse les hitlériens les ont acculés, plus vite ils cesseront toute aide à leurs oppresseurs allemands et à leurs agents-quisling dans leur propre pays, et moins il y aura de victimes et de destructions dans ce pays, du fait de la guerre ; plus ils pourront compter sur la compréhension des pays démocratiques.
Mais on ne saurait borner notre tâche à l’expulsion des troupes ennemies hors des frontières de notre Patrie. Les troupes allemandes font penser aujourd’hui à un fauve blessé, obligé de ramper vers les abords de sa tanière, l’Allemagne, pour guérir ses blessures. Mais la bête, blessée, tapie dans sa tanière, n’en reste pas moins une bête dangereuse. Pour sauver du danger de l’asservissement notre pays et les pays alliés, il faut traquer le fauve allemand blessé, et l’achever dans sa propre tanière. En pourchassant l’ennemi, nous devons délivrer de l’esclavage allemand nos frères polonais, tchécoslovaques et les autres peuples d’Europe occidentale, nos alliés, qui sont sous la botte de l’Allemagne hitlérienne.
Il est clair que c’est une tâche plus difficile que l’expulsion des troupes allemandes hors des frontières de l’Union Soviétique. Elle ne peut être accomplie que par les efforts conjugués de l’Union Soviétique, de la Grande-Bretagne et des Etat-Unis de l’Amérique du Nord, par des coups frappés en commun, par les forces de nos troupes à l’est et les forces des troupes de nos alliés à l’ouest. Il est hors de doute que seul ce coup combiné peut amener l’effondrement total de l’Allemagne hitlérienne. »
[Staline, Oeuvres complètes, (1941-1949), Ordre du jour du Commandant en chef des forces armées de l’URSS N° 70, Moscou, 1er mai 1944, Pravda 1er mai 1944, pages 65-66. Note FP : La Prut est une rivière prenant sa source en Ukraine. Les agents-Quisling, c’est-à-dire les agents-traîtres. Le Norvégien, Vidkun Quisling, fondateur du parti Union nationale qui a dérivé vers le national-socialisme, a été à l’origine de la collaboration avec les forces occupantes nazies ; après la seconde guerre mondiale, il tombera sous le coup de plusieurs chefs d’accusation, dont le crime de haute trahison et le détournement de fonds, il sera condamné à mort, et exécuté le 24 octobre 1945.]
Alors, « Staline »… « un dictateur » ? En cette année 2022, beaucoup d’enseignant(e)s d’universités et d’écoles comme Sciences-Politiques, beaucoup de prétendu(e)s historien(ne)s, spécialistes, etc., qui défilent dans les studios des médias pour cracher sur Staline et l’URSS, sur Poutine et la Fédération de Russie, et prendre fait et cause pour l’ex-pitre médiatique devenu président de l’Ukraine ou, plutôt, de l’Ukraine anti-russe, Zélinsky, devraient se pencher sur ce qu’ont été le franquisme, le nazisme, le fascisme avant d’affirmer péremptoirement que Staline était un dictateur, que l’URSS était une dictature, et que Poutine est un dictateur, que la Fédération de Russie est une dictature. Sans Staline, ces piètres professeur(euse)s et autres spécialistes, qui semblent emboîter le pas aux néo-nazis, seraient peut-être, aujourd’hui, les porte-parole obligé(e)s des nazi(e)s…

La Dame de Coeur
28 mai 2022
Une réflexion sur “9 – Réflexion faite… L’Ukraine et les nazis. L’Armée rouge des ouvriers et des paysans (1917-1992). Les Soviétiques et les Alliés”