1976 : Michel J. Cuny s’adresse à ceux qui paraissent pouvoir lui tendre la main

En ce qui concerne la scène nationale, nos archives font apparaître une lettre à Jean-Paul Sartre en date du 21 juin 1976, ainsi qu’une autre (2 février 1977) à Henri Lefebvre, l’un des meilleurs connaisseurs de la pensée marxiste dans la France de ce temps-là.

Nous retrouvons aussi, à l’échelle départementale, une lettre adressée au préfet des Vosges (20 juillet 1976) pour le tenir informé de nos choix de vie et des conséquences qui menaçaient d’en résulter pour nous… Puis deux lettres qui sortaient des Vosges pour rejoindre, à Reims, l’un de mes anciens voisins, à Saulcy-sur-Meurthe, lorsque lui et moi étions lycéens : Christian Lajoux, qui, pour ses deux ans de plus que moi, était devenu l’un de mes modèles d’adolescence et de prime jeunesse, avant d’apparaître bien éloigné des préoccupations qu’on me voit rapporter ici : en 2016, il a en effet quitté ses fonctions de PDG de la branche française de la multinationale du médicament Sanofi… Je lui ai d’ailleurs consacré quelques pages très personnelles qui introduisent à l’ouvrage Une santé aux mains du grand capital ? – L’alerte du Médiator, Editions Paroles Vives, 2011 (accessible ici).

Et autant en aura emporté le vent…

Or, bien assuré(e) que Les Annonces des Hautes-Vosges ne pourraient sans doute pas nous tolérer bien longtemps – même si, à ce moment-là, nous ne nourrissions encore aucune inquiétude à ce sujet -, mais surtout conscient(e) de la faible place que représentaient les quelques colonnes que nous y remplissions toujours davantage, Françoise Petitdemange et moi-même avons mis au point un plan de travail intitulé Projet de création d’une revue. Il porte la date du 13 janvier 1977. Le voici…

Ces trois grands axes étaient détaillés de la façon suivante…

Et puis une remarque importante, suivie d’une brève esquisse du passage aux aspects concrets…

Comme on l’a vu, à la date du 23 janvier 1977 il y aurait la publication, dans les Annonces des Hautes-Vosges, des lettres de MM. Bernard Perrot et Francis Viné, et c’est le dimanche 30 janvier suivant que nous recevrions, non sans un certain étonnement, ce qui peut être désigné comme étant le verdict populaire : jamais personne n’ayant souhaité s’en excuser auprès de nous…

N’en fut-il pas ainsi du sort réservé à Socrate… en sa propre société ?

Michel J. Cuny


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