
(661 pages, cousu, 31 €)
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En 1614, Robert de Miron était venu s’exprimer devant les États Généraux : « Sans le labeur du pauvre peuple, que valent à l’Église les dîmes, les grandes possessions ? À la noblesse, leurs belles terres, leurs grands fiefs ? Au Tiers État, leurs rentes et leurs héritages ?… Qui donne à votre Majesté les moyens d’entretenir la dignité royale, fournir aux dépenses nécessaires de l’État, tant dedans que dehors le royaume ? » [Cité par Michel J. Cuny – Françoise Petitdemange, Le Feu sous la Cendre, Éditions Cuny-Petitdemange 1986, page 111.]
Le chantre des intérêts de la grande bourgeoisie qui est devenu le grand homme vénéré par la petite-moyenne bourgeoisie enseignante jusqu’à ce début de XXIème siècle, Voltaire (1694-1778), était plus préoccupé du rapport de ses placements financiers dans le commerce triangulaire ou dans les fournitures aux armées que de philosophie. Lui qui considérait qu’une nation où règne le bon sens est celle où « le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne », n’avait-il pas tancé le petit nombre (la grande bourgeoisie du tiers état) qui aspirait au pouvoir : « Quoi ? Depuis que vous êtes établi en corps du peuple, vous n’avez pas encore le secret d’obliger tous les riches à faire travailler tous les pauvres ? » [Idem, pages 110-111.]
En 1774, Romans de Coppins annonçait “la bonne nouvelle” : « Depuis longtemps, on cherche la pierre philosophale : elle est trouvée, le travail. » [Idem, page 111.]
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Françoise Petitdemange