17. Un nazi derrière l’Europe actuelle ?

17. Un nazi derrière l’Europe actuelle ?

L’idéologue Alfred Müller-Armack, ancien nazi, a inspiré et inspire encore aujourd’hui la politique économique européenne. Voici certains de ses propos cités par Michel J. Cuny :
« Devenir politique signifie ici entrer dans une situation dont les problèmes ne peuvent être résolus que par une décision irrationnelle sur l’utilisation de la force. »

La politique occidentale se mêle de la politique intérieure et extérieure de tous les pays du monde, même quand celle-ci ne concerne que quelques États (en Asie par exemple), comme si l’Asie n’était pas capable de régler ses problèmes régionaux toute seule ! Elle est parvenue à imposer la force des armes en sapant ce qui permettait d’éviter d’avoir recours aux armes et qui s’appelle… la diplomatie. La diplomatie… c’est quoi ? Un mot et une pratique de plus en plus oubliées de ce côté-ci du monde.

D’autant plus oubliées que les chefs occidentaux créent des problèmes partout pour mettre leur nez partout… Et ils résolvent ces problèmes à coups de “décisions irrationnelles”, par « l’utilisation de la force ». Ce qui leur laisse croire qu’ils peuvent fanfaronner aux yeux des populations parfois crédules, mais parfois totalement incrédules. En Yougoslavie, en Irak, en Libye, ils croient avoir parfaitement “réussi” mais les populations de ces pays ne sont pas près d’oublier… Les bombes occidentales n’ont servi qu’à briser les infrastructures et les superstructures de leurs pays : et, si les maisons et les édifices qu’elles ont détruit(e)s sont reconstruit(e)s (ce qui n’est pas toujours le cas), ces bombes ont laissé des empreintes indélébiles dans la chair et l’âme des êtres humains. En Syrie, les chefs français, britanniques, états-uniens, à leur grand désespoir, n’ont pas “réussi” à tout casser et ils en sont fort contrariés.

Après cela, il est aisé de comprendre ce qu’écrit Alfred Müller-Armack :
« Une véritable affirmation de la politique n’est possible que si l’on a reconnu non seulement sa nécessité réelle mais aussi son droit éthique. »

C’est bien là le problème qui se pose directement aux citoyens et citoyennes des pays occidentaux. La politique occidentale est percluse de décisions prises en dehors de la « nécessité réelle » des populations et ses chefs, incontrôlés par les populations, se moquent éperdument du « droit éthique ». C’est le retour à l’état sauvage de l’humanité. Quel homme, quelle femme, qui ont fait de la politique une rente, peuvent encore être étonné(e)s devant le comportement des citoyens et citoyennes blasé(e)s qui désertent le champ politique et ne veulent plus entendre les élucubrations de ces quêteur(euse)s de voix médiatisées jusqu’à saturation.

À propos de « l’homme providentiel », si cher aux États occidentaux, Alfred Müller-Armack écrit :
« Elle [l’ouverture et l’historicité de son monde] le force à prendre une décision irrationnelle basée sur le pouvoir… »

Ce nazi, qui avait repris du service après la guerre, dans le cadre de l’Europe, ne croit peut-être pas si bien dire… Le pouvoir, tel qu’il a été imposé en France par la Constitution de 1958 pour un Charles de Gaulle qui la voulait faite sur sa mesure pour mieux asseoir sa stature de Commandeur, ne peut que conduire à des “décisions irrationnelles”.

Après lui… Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron… Ils se succèdent tous à la queu-leu-leu : certes, quasiment tous parlaient de réviser la Constitution mais aucun ne l’a fait sérieusement… pour l’unique raison que celui qui est assis dans le fauteuil présidentiel est armé de tous les pouvoirs ou presque : les ministres font le reste… Un ministre de la Justice a la haute main sur la justice… notamment pour faire taire les voix qui clament haut et fort qu’il y a des “Affaires” qui ne peuvent être rangées au fond des placards.

Michel J. Cuny, en dévoilant la pensée d’Alfred Müller-Armack, nous permet de comprendre à quel point la politique d’avant-hier, d’hier et d’aujourd’hui est mise hors de portée de la population occidentale.

Celle-ci n’a plus qu’à se taire, elle n’a plus qu’à se précipiter aux urnes, sans oublier – objet qui, à la fois, la protège du virus et l’empêche de s’exprimer – le masque-bâillon. Voilà, elle est devenue « infans » = qui n’a pas la parole.

Cf. la série d’articles de Michel J. Cuny dont voici le lien avec le dernier paru qui n’empêche pas de lire les autres.

Sarkozy et la Libye : une folie meurtrière qui n’a pas fini de ruiner l’âme de la France…


Françoise Petitdemange
Jeudi 15 Avril 2021, 11h47


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