Le titre de l’émission de Marie Drucker (photographie jointe) est du plus bel effet : d’un effet qui se révèle être à double tranchant… Oh! que cela fait… du bien!
Pendant deux heures, nous aurons infiltré cette industrie pharmaceutique qui nous infiltre, elle, à longueur de vie, de ces vies qu’exploite… la valeur d’échange.
Infiltré(e)s de la tête aux pieds. Du berceau au cercueil (si pas avant, si pas après). Inséré(e)s dans le donnant-donnant (c’est le terme qu’utilise la visiteuse médicale) de la renonciation permanente au souci de la valeur d’usage : puisque ça paie.
Et puisque, si ça venait à ne plus payer…, tu ne serais bientôt plus qu’un mort de faim au milieu d’une humanité dont toute l’Histoire vient se résumer dans les tout petits crimes de la vie quotidienne avec son si joli « ça va? ».
Non, ça ne va pas très bien : le trop d’infiltration de la valeur d’échange nous pourrit, de l’intérieur, l’amour du bel usage de la vie.
Et les voilà tels qu’en eux-mêmes la médecine les révèle : des criminels à trois francs six sous… ou à quelques dizaines de milliards d’euros. Une paille, mes amis.
Michel J. Cuny