IV. 85 – Silence radio


Médias français, « L’esprit de fermeture »

IV. 85 – Silence radio

En France, durant l’été 2017, alors que l’armée de la République Arabe Syrienne combattait les amis des chefs d’États occidentaux, des monarques du Golfe et des sionistes – les groupes de Daesh – silence radio…

À l’automne, le gouvernement et l’armée de la Syrie étant sur le point de reprendre le contrôle d’une grande partie du pays, les dirigeants des prétendues démocraties occidentales qui condamnaient à mort, à la mort politique et à la mort physique, le président Bachar El Assad – notamment les présidents français, Sarkozy (2007-2012) et Hollande (2012-2017) de sinistre mémoire, leurs piètres ministres des Affaires étrangères : Alain Juppé (fév 2011-mai 2012), Laurent Fabius (mai 2012-déc 2016) et Jean-Marc Ayrault (déc 2016-mai 2017), et leurs piètres ministres de la Défense : Alain Juppé (nov. 2010-fév. 2011), Gérard Longuet (fév. 2011-mai 2012), et Jean-Yves Le Drian (juin 2012-mai 2017) – faisaient profil bas… Petite exception : Michèle Alliot-Marie, nommée au ministère des Affaires étrangères le 14 novembre 2010, avait démissionné ou avait été démissionnée le 27 février 2011, sans doute parce qu’elle s’était opposée au président Sarkozy, à la déstabilisation de la Tunisie et à la guerre contre la Libye.

S’adjoignaient à ces présidents français criminels, les tout aussi criminels Premier ministre britannique, David Cameron, et président des États-Unis, Barack Obama, les monarques du Golfe – notamment les frères ennemis d’Arabie saoudite et du Qatar –, le dirigeant de l’État occupé en Palestine. Leur accordaient tous leurs appuis, les journalistes, universitaires et prétendu(e)s expert(e)s qui, par la force des mensonges, des invectives et de leurs propos anti-arabes, s’en prenaient, simultanément à la Libye : au peuple libyen et au Guide révolutionnaire, Muammar Gaddhafi, et à la Syrie : au peuple syrien, au président élu, Bachar El Assad, et au gouvernement légal.

Tout ce ramassis de criminels mercenaires de la finance internationale s’est fait virer, soit par les urnes (Sarkozy, Hollande, Obama), soit par référendum (David Cameron). Six ans après le début de la guerre contre la Syrie, ces criminel(le)s n’assument rien de leurs décisions : ce sont eux les lâches. Et non Muammar Gaddhafi qui a défendu son pays jusqu’à la dernière goutte de son sang ; et non Bachar El Assad qui défend son pays au péril de sa vie. Et ce n’est pas Emmanuel Macron, le continuateur de la politique extérieure calamiteuse de ses deux prédécesseurs qui relèvera l’honneur de la France dans le monde avec son haineux ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian (juin 2017-encore là !)… et les ministres de la Défense : Sylvie Goulard (mai-juin 2017), et Florence Parly (juin 2017-encore là !)…

Les centaines de milliers de morts en Libye, en Syrie, sont à mettre sur le compte des dirigeants occidentalo-golfico-sionistes, esclaves des multinationales de l’armement, de la communication, du renseignement… Ces dirigeants se sont trouvés dans l’incapacité de nouer des relations pacifiques avec le Guide révolutionnaire, Muammar Gaddhafi, et le président Bachar El Assad, et les successeurs de ces dirigeants demeurent dans cette même incapacité de nouer des relations courtoises avec les dirigeants africains et arabes dont les États n’étaient pas-ne sont pas des dictatures bourgeoises, comme en Occident, ou des monarchies féodales, comme dans les pays de la Péninsule arabique. Certains hommes politiques arabes, sans le clamer sur tous les toits et sur tous les tons, ont davantage le souci des populations de leurs pays que ces Tartarins qui se vantent d’être des démocrates. Quant aux multinationales de l’armement, de la communication, du renseignement, s’engraissant des guerres qui permettent d’utiliser les armes dont la conception, la mise au point et la production coûtent “bombon” aux populations du monde entier, il serait vain d’espérer d’elles la moindre capacité à contribuer à la paix dans le monde : la valeur d’échange colossale, tirée de ces guerres de destruction qui promettent une reconstruction des pays à coups de contrats juteux avec des équipes politiques fantoches où la corruption donnerait sa pleine mesure, passe avant la paix des populations, le développement des pays, le progrès de l’humanité, avant… ne serait-ce que la simple sauvegarde de l’humanité.

Avec les nouveaux écrans,
tout est plus spectaculaire… notamment les flaques de sang

Et les populations des prétendues démocraties ? Une majeure partie de la population française – pour ne parler que d’elle – se contrebalance de tout cela : elle ne fait pas de politique mais elle mange de bon appétit le rata que les médias lui servent jour après jour en s’efforçant de croire – ou en croyant vraiment ? – qu’il s’agit de mets délicats. Il ne faut pas se leurrer : en France, il n’y a qu’une minorité de personnes qui, considérant jusqu’à quel point de dégradation physique, de déchéance psychologique, de décadence intellectuelle, le rata empoisonne le corps et l’esprit de la France et d’ailleurs, cherche des informations dignes de ce nom.

Cette minorité, qui n’a rien à voir avec les diplômes de connivence, les expert(e)s ès ceci et cela qui ont appuyé la guerre, contre le peuple libyen, de toute la force de leurs esprits formatés pour faire d’eux-d’elles des esclaves accompli(e)s de la grande bourgeoisie affairiste et qui sont donc co-responsables de la mort de milliers d’hommes, de femmes, d’enfants qui se noient dans la Méditerranée, semaine après semaine, mois après mois, année après année, cette minorité donc, qui n’a rien à voir non plus avec les universités et autres dites “grandes écoles” qui fabriquent des zombies aux têtes bien creuses et aux discours bourrés de platitudes, se gausse des chamailleries des egos, regarde de loin les querelles de partis, et prend garde de ne pas être éclaboussée par les miasmes de la pensée unique faite de relents occidentalo-golfico-sionistes qui empestent les esprits formatés selon le modèle exigé par le pouvoir capitaliste-impérialiste-colonialiste.

Et, puisqu’il est tant question, dans les discours ambiants, “du respect des minorités”, cette minorité en France est interdite dans les médias. La liberté d’expression ? Euh… Mais cette minorité ne pense pas moins pour autant et, même, plus elle est silencieuse, plus elle travaille… Elle veut, de toute la force que lui donnent les documents qu’elle découvre, que cessent les guerres de rapines, que les principaux responsables de ces guerres liberticides rendent des comptes aux populations de leurs propres pays et des pays détruits selon leurs ordres imbéciles, barbares.

Suite : IV. 86 – Du Forum de Valdaï, en Russie, à la libération progressive de la Syrie

Françoise Petitdemange
12 janvier 2018


2 réflexions sur “IV. 85 – Silence radio

    1. Merci Jacques pour votre commentaire,
      Vous, vous gardez vos distances par rapport à ce que diffusent les médias.
      Mais une majorité de Français(es) croit à tout ce qui lui est dit.
      Après la guerre contre la Libye et l’assassinat de Muammar Gaddhafi,
      certains de nos contacts de voisinage nous ont révélé
      qu’ils avaient été contents de la mort de cette – je les cite – « ordure ».
      Lorsqu’ils ont lu mon livre consacré à la Libye révolutionnaire,
      ils étaient plutôt honteux d’avoir été pareillement floués,
      notamment par la « lucarne » qu’ils regardent sans doute très souvent,
      peut-être même tous les soirs.
      Après cela, un maire dit de gauche (socialiste) d’une ville moyenne affirmait
      devant nous avec une grande satisfaction :
      « Maintenant, il n’y a plus de dictateur dans le monde. »
      Or, les dirigeants des États occidentalo-golfico-sionistes ont considéré, eux,
      qu’il y avait encore un dictateur : en Syrie…
      Et puis, la guerre en Syrie n’est pas encore terminée, que ces dirigeants
      ou leurs successeurs, voient déjà un autre dictateur à faire tomber… en Corée du Nord.
      Mais la Corée du Nord a de quoi se défendre.
      Alors, ils en voient aussitôt un autre… en Iran.
      En conclusion, les dirigeants occidentalo-golfico-sionistes,
      à la solde des multinationales et de la finance internationale,
      voient des dictatures partout où le capitalisme ne parvient pas à pénétrer
      dans le système politico-économique.
      Ces dirigeants font vivre les populations du monde entier
      dans une ambiance abjecte.
      Bien amicalement à vous,
      Françoise Petitdemange

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