1976 : Michel J. Cuny en rupture avec l’armée française

À compter de la parution, en avril 1976, du premier article intégré dans Les Annonces des Hautes-Vosges sous l’intitulé : La Chronique de Michel J. CunyFrançoise Petitdemange et moi n’avons plus jamais cessé de préparer la suite.

Par-delà l’arrondissement de Saint-Dié, et puis par-delà la région de Lorraine, nous devions inscrire notre vie dans le champ plus général de l’Histoire politique et militaire de notre pays.

C’est ainsi que, le 9 juin 1976, au beau milieu des conférences que nous tentions de donner dans les quelques bourgades précédemment mentionnées, j’ai adressé cette lettre au ministre de la Défense, Yvon Bourges

En fait d’hebdomadaire régional, il s’agissait tout simplement… des Annonces des Hautes Vosges, qui auront donc pénétré, sous la forme de quatre articles de La Chronique de Michel J. Cuny, dans les bureaux du ministère de la Défense… non sans participer à l’effet général qui allait résulter de l’ensemble de ce courrier…

De septembre 1970 à septembre 1975, j’aurai travaillé sous la responsabilité du proviseur du lycée Jules Ferry de Saint-Dié, monsieur Michel Doré, qui se plaisait à mettre en valeur, auprès de mes collègues, mes aptitudes certaines à produire tout le silence nécessaire dans les études que l’on voulait bien me confier, et d’y réussir à la seule force des gros livres que j’y étudiais sous le nez de lycéennes et de lycéens qui ne tardaient pas à comprendre le message de l’exemple à suivre. Je ne pense pas que les militaires aient trouvé mauvais qu’un proviseur vienne ainsi témoigner auprès d’eux d’une forme d’autorité qu’il leur arrive de connaître très bien pour ceux que l’on peut appeler les meilleurs d’entre eux.

Quant à mes positions philosophiques, voici l’explicitation que j’en fournissais en annexe…

Voici la suite…

À cela, j’ajoutais les quatre premiers articles parus dans Les Annonces des Hautes-Vosges, et je terminais ainsi les annexes de ma lettre au ministre de la Défense :
« La suite est de la même encre. J’estime inutile de la reprendre ici. »

En temps et en heure, je recevrais effectivement le statut d’objecteur de conscience sans avoir jamais adhéré à aucune association agissant dans ce domaine.

Michel J. Cuny

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Michel J. Cuny – Françoise Petitdemange : il y a un début à tout


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