À propos d’une histoire de longue haleine
C’est en 1986 – après sept années de travail – que avons publié aux
Editions Cuny-Petitdemange
l’ouvrage de 660 pages :
« Le feu sous la cendre – Enquête sur les silences obtenus par l’enseignement et la psychiatrie »,
dont on trouvera la table détaillée des matières ici
et le lien d’achat là.
Plus de trente années se sont écoulées, et ce n’est pas sans une certaine émotion que nous pouvons relire les quelques phrases de l’Avant-Propos d’un livre dont nous ne savions pas qu’il allait nous mener aussi loin…
Les voici…
« La maladie, la maladresse et puis l’erreur de calcul, et jusqu’à la faute, la terrible faute d’orthographe qui, de trop se répéter, vous reléguait parmi les exclus du certificat d’études primaires, ne peuvent plus désormais être prises pour autre chose que pour le signe d’une vérité qui, tant qu’il y aura des humains, refusera de se taire.
Les apprentis sorciers nous ont certes joué un vilain tour. C’est d’avoir tout fait pour que s’effiloche le canevas sur lequel il nous faut tracer, d’une main douloureuse parfois, ce qui nous revient de cette ombre derrière laquelle le discours d’amour vient reprendre son souffle. Mais, si les pistes sont brouillées, la chaîne qui nous tient est bien là ; les stigmates laissés par les coups que le hasard n’aura pas été seul à nous asséner parlent d’eux-mêmes.
Sauf à se laisser endormir par les marchands de sommeil qui sillonnent la médecine et tout ce qui lui sert d’antichambre, on ne peut s’empêcher de lancer ce cri comme une menace : qui sont les esclaves et qui sont les maîtres ?
La question est d’autant plus d’actualité, dans nos sociétés grotesquement démocratiques, qu’on voudrait nous faire croire qu’elle n’a plus aucun sens.
C’est bien à la volonté de répertorier les preuves de sa pertinence qu’on doit le présent ouvrage.
F.P. & M.J.C
M.J.C. & F.P.
À Lyon, le 3 décembre 1985. »
Et c’est à la volonté de dire, trente ans plus tard, ce qu’une vie décidément aventureuse a su ajouter à nos intuitions de jeunesse que l’on devra la naissance d’un nouveau site :
Freud et Lacan… à quoi bon ?
Voici la liste des vingt premiers articles…
Sigmund Freud contre Pierre Janet ?
Freud et Lacan… À quoi bon ?
Pouvoir fort et santé mentale :
travail, isolement et discipline
Histoire des origines et de l’évolution
de l’idée de dégénérescence
en médecine mentale
Le docteur Bénédict Morel
et les aléas de la circulation automobile
Le cri du docteur Bénédict Morel en 1857
Jean-Martin Charcot :
le roc qu’il fallait à un certain Sigmund Freud
Jean-Martin Charcot
et le grand paquebot de la misère psychique humaine
Jean-Martin Charcot :
une maîtrise emportée de haute lutte
Jean-Martin Charcot :
par-delà l’effet de masse, l’intuition d’autre chose
Le pas de côté de Jean-Martin Charcot
pour se rapprocher du puits
d’où la vérité peut émerger
Un colosse aux pieds d’argile :
Jean-Martin Charcot de la Salpêtrière
Joseph Babinski :
des gifles qui se perdent…
Pour piéger les accidentés du travail :
le pithiatisme inventé par Joseph Babinski
à partir de l’hystérie selon Jean-Martin Charcot
Ce que Sigmund Freud a recueilli de Jean-Martin Charcot
avant que Joseph Babinski
ne s’en débarrasse allègrement
Jean-Martin Charcot prisonnier,
selon Sigmund Freud,
de l’impasse de l’hérédité
Jean-Martin Charcot en France :
un borgne au milieu des aveugles
Sous le regard de Charcot,
l’hystérie dans tous ses états…
En présence de l’inversion (homosexualité),
Jean-Martin Charcot et Valentin Magnan
se réfugient derrière Bénédict Morel
De Charcot à Freud :
passer d’une anatomie pathologique figée
à un dynamisme de la fonction
Jean-Martin Charcot
sur la piste de l’hystérie simulatrice
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