IV. 83 – Une défaite des dirigeants
occidentalo-golfico-sionistes sur tous les plans
(3ème partie /3)
L’armée de la République Arabe Syrienne ? Un « phare » pour « les générations futures ». La Syrie ? Un pays qui a fait preuve avec son président, son gouvernement, son peuple, d’une résistance inoubliable qui sera sans doute “oubliée” dans les livres d’histoire des pays occidentalo-golfico-sionistes belliqueux :
« Mesdames et Messieurs, malgré plus de six années d’une guerre féroce menée contre la Syrie par les plus redoutables des organisations terroristes soutenues par les pays les plus puissants et les plus riches du monde, nos Forces armées réalisent quotidiennement un exploit après l’autre malgré l’intensité des combats, écrasant les terroristes, purifiant les régions qu’ils ont souillées, et continuent.
L’héroïsme et les sacrifices consentis par l’Armée syrienne, nos Forces armées, et les Forces alliées, sont un modèle dans l’Histoire des guerres et un phare qui guidera les générations futures dans le sens de la dignité nationale, de l’amour de la patrie, et du dévouement à la patrie et au peuple. En effet, ils ont été le véritable levier du processus de réconciliation nationale commencé il y a trois ans et ont motivé tous ceux qui hésitaient à revenir dans le giron de la patrie.
En d’autres termes et sans exagération, les réalisations militaires de nos Forces armées ont fait la guerre et la politique. En cela, elles ont été soutenues par la résistance de tout le peuple syrien, chacun à son poste : l’élève l’étudiant, l’enseignant, le travailleur l’ouvrier, le fonctionnaire, le diplomate, le professionnel l’employé, etc., sans lesquels la Syrie n’aurait pu résister jusqu’à aujourd’hui. »
Le président Bachar El Assad, le gouvernement et le peuple syriens savent ce qu’ils doivent, de façon générale, aux Russes et aux Iraniens qui n’ont pas ménagé leurs appuis de toutes sortes, mais aussi, précisément, aux combattants du Hezbollah libanais et iranien :
« Quant aux frères et aux amis, ils ont grandement participé à ces réalisations. Les combattants du Hezbollah, lequel se passe de présentation, n’ont pas été moins concernés par le sol syrien que leurs frères dans l’héroïsme : les combattants des Forces armées syriennes. Nous en parlons avec la même fierté que nous inspire n’importe quel combattant syrien ayant défendu sa patrie. Nous sommes aussi fiers de leurs martyrs, de leurs blessés et de leurs familles héroïques.
L’Iran n’a cessé de se tenir à nos côtés dès le premier jour. Il nous a fourni des armes et des équipements sans limite, nous a envoyé des conseillers et des officiers pour nous aider dans la planification, nous a soutenus économiquement face aux conditions très difficiles que nous avons traversées, s’est associé à tous nos combats politiques devant tous les forums internationaux, et a prouvé objectivement qu’il est maître de ses décisions, fidèle à ses principes, respectueux des pactes conclus.
Quant à la Russie, elle a utilisé son veto à plusieurs reprises, dans des conditions sans précédent historique, pour défendre l’unité et la souveraineté de la Syrie, la Charte des Nations Unies et le droit international.
La Chine a fait de même.
Et la Russie n’a pas arrêté de soutenir l’Armée syrienne, lui fournissant tout ce dont elle avait besoin pour s’acquitter de sa mission de lutte contre le terrorisme, puis a envoyé sa force aérienne participant directement à cette lutte jusqu’à offrir des martyrs sur le sol syrien. »
En ce qui concerne les États qui ont soutenu les terroristes parce qu’ils avaient intérêt à faire détruire la Syrie pour tenter d’obtenir, à défaut de sa docilité politico-économique, le chaos, ils en seront pour leurs frais. Les populations, qui vivent dans les pays capitalistes et qui pensent, savent à quoi s’en tenir quant à leurs dirigeants qui se succèdent au pouvoir et quant aux attentats de ceux que ces dirigeants soutiennent, et appellent « terroristes », et qui sont menés sur leur propre sol… Le peuple syrien, lui, saura à quels pays amis il doit une partie de sa liberté :
« Si les exploits sur le terrain militaire ont été réalisés par la détermination de tous ces héros réunis, le soutien direct, politique, économique et militaire de nos amis, a permis une progression plus rapide, tout en rendant les pertes et les charges de la guerre moins lourdes. Ils sont donc nos partenaires effectifs sur la route de la victoire contre le terrorisme et du rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Syrie.
Et si le peuple arabe syrien et ses Forces armées sont en train d’écrire une nouvelle Histoire de la Syrie et de la région, certains chapitres parleront de nos amis, de l’Iran et de l’Imam Khamenei, de la Russie et du Président Poutine, du Hezbollah et de Sayed Hassan Nasrallah, des chapitres qui parleront de leur fidélité à leurs principes, de leurs qualités morales et de la noblesse de leurs comportements. Des chapitres qui seront lus par les générations futures. »
La Syrie ? Un pays que nul État, nul groupe d’États, ne pourra empêcher d’aller de l’avant. Une fois que les armes se seront tues et que les terroristes se seront rendus ou enfuis avec la complicité de leurs maîtres, le président Bachar El Assad considère la tâche qu’il y aura à effectuer. Elle sera immense mais les États capitalistes, qui voulaient faire plier le genou au peuple syrien, n’ont pas réussi à instaurer le chaos comme en Irak et en Libye. Si la France de Nicolas Sarkozy, de François Hollande et, dans une certaine mesure, d’Emmanuel Macron, si la Grande-Bretagne de David Cameron, si les États-Unis de Barack Obama et de Donald Trump, espéraient redresser leur économie en détruisant au maximum les infrastructures de la Syrie pour, ensuite, venir avec leurs multinationales du bâtiment, de l’alimentaire, des Énergies, etc., ces pays et ces gens sans loi ont du souci à se faire… Comme Muammar Gaddhafi l’avait constaté pour les pays du continent africain, Bachar El Assad le constate pour la Syrie : l’Occident a freiné des quatre fers pour empêcher, retarder puis détruire tout développement dans les anciennes colonies ; l’Occident n’aura donc que ce qu’il mérite…
« Quelles sont les orientations futures de la politique syrienne ?
Nous commencerons par la règle classique que nous avons adoptée depuis les premiers jours de la guerre, laquelle repose sur deux points. Le premier : continuer à combattre et à écraser les terroristes, partout où ils se trouvent, en coopération avec les Forces alliées et les amis. Le deuxième : poursuivre la réconciliation nationale, partout où il le faut, car elle a fait preuve de son efficacité [de différentes manières] et c’est [en ce qui nous concerne] une chance pour arrêter l’hémorragie et reconstruire le pays.
Le troisième point est l’amélioration de notre communication extérieure. Le fait est que l’opinion publique internationale, notamment en Occident, a beaucoup changé. Et vous, au ministère des Affaires étrangères, vous êtes les mieux placés pour en suivre les détails. [Les populations ont] découvert, après des années, que le roman n’était pas bien ficelé. Sept ans qu’on lui leur raconte le même mensonge à propos de l’État qui tue son peuple, du monde qui soutient le peuple contre l’État, lequel est resté debout. [C’est] un discours [inconsistant] voué à l’échec et illogique même pour des enfants. Elle a aussi Les populations ont découvert que ses leurs responsables mentaient et que ses leurs médias traditionnels s’étaient associés aux mensonges de ses leurs fonctionnaires et de son leur État. Mais si elle [l’opinion publique internationale] a découvert que l’histoire racontée est fausse, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle connaît la vraie histoire ; ce qui est de votre ressort et au cœur de votre travail de diplomates. Maintenant que les portes de la vérité ont été ouvertes, nous devons la présenter à l’opinion publique et plus particulièrement en Occident.
Le quatrième point est la promotion de l’économie, d’autant plus que votre congrès coïncide avec la Foire internationale de Damas, laquelle donne un grand signal dans cette direction. Promouvoir les opportunités économiques déjà disponibles et celles qui pourraient l’être dans un proche avenir. À ce stade, permettez-moi de dire que l’économie syrienne est entrée dans une phase de reprise, lentement mais sûrement, bien que nous soyons en état de siège presque total. Cela aussi fait partie des missions de la diplomatie syrienne.
Le cinquième point est très important : nous devons nous orienter politiquement, économiquement et culturellement vers l’Est. Et c’est un point important, l’Est étant pris en grande partie au sens politique. Sans définir les pays qui le composent – ce qu’en tant que diplomates vous définissez parfaitement – l’Est possède tous les éléments du développement. Il n’est plus dans le « Second monde » comme par le passé, mais fait partie du « Premier monde » dans tous les sens du terme. En tant que pays en développement, nous n’avons pas besoin du dernier cri en matière de sciences. L’Est possède assurément tout l’essentiel dont nous avons besoin. Il possède les éléments de la science, de l’économie et de la civilisation, nous traite d’égal à égal avec respect, sans diktats, sans orgueil et sans arrogance. Autant de comportements pratiquement absents du côté de l’Occident, lequel ne nous a rien offert, même dans les meilleures périodes. Les choses les plus simples, telles les missions scientifiques, nous ont été refusées. Ainsi, quand il pense qu’une spécialisation pourrait avoir un impact significatif sur le développement en Syrie, il refuse nos étudiants.
Par conséquent, nous ne devons pas compter sur l’Occident. Je parle d’une expérience de plus de quatre décennies, et notamment depuis la Guerre d’Octobre en 1973. »
« Quatre décennies »… C’est exactement le temps durant lequel la Libye révolutionnaire (1969-2011) est parvenue à se maintenir contre tous les attentats menés contre elle et son Guide par les services secrets des pays occidentaux. En septembre 2009, soit à la veille de la guerre occidentale contre la Libye, Muammar Gaddhafi, s’exprimant du haut de la tribune de l’Assemblée Générale, dénonçait le comportement haineux et belliqueux des pays occidentaux au sein de l’ONU (Organisation des Nations Unies) à l’égard des autres pays du monde, et revendiquait la nécessité de traiter tous les pays et, pour tous les pays, d’être traité « d’égal à égal ». Mais l’ONU n’a rien d’une communauté internationale et tout d’une organisation occidentale de malfaiteurs.
« Quatre décennies »… C’est exactement le temps durant lequel Michel J. Cuny et moi avons hurlé et hurlons encore dans le désert occidental…
L’Occident, qu’est-ce ? Un monde de cruauté, de destruction, de corruption, d’ignorance, de vantardise, et d’inculture. Il est à souhaiter que la Libye et, de façon plus générale, le continent africain, l’Irak, la Syrie lui ferment la porte au nez. Comment pourrait-il prétendre encore à quoi que ce fût dans le monde africain et dans celui arabo-oriental ?
« L’Occident d’aujourd’hui est atteint de paranoïa. S’il parle de Communauté internationale, il parle de lui-même ; le reste du monde étant probablement composé de troupeaux de bétails et non de sociétés. S’il coupe ses relations avec nous, il pense nous avoir coupé l’oxygène. Et s’il ferme ses ambassades, il dit que nous sommes isolés même si nous avons conservé nos relations avec des dizaines d’autres pays. Nous sommes donc un pays isolé, mais combien de nos ambassadeurs à l’étranger sont aujourd’hui présents dans cette salle, et combien d’ambassadeurs de l’étranger sont présents en Syrie ? Nous ne sommes pas isolés comme les Occidentaux le croient. C’est leur orgueil qui les amène à penser de cette façon. »
Cet Occident, qui a achevé de perdre toute dignité, mendie sans vergogne la possibilité de mettre ses grosses pattes dégoulinantes de sang dans les pays qu’il a détruits :
« Dernièrement, nous avons commencé à entendre parler de la possibilité de réouverture des ambassades de certains pays occidentaux qui se sont comportés en ennemis de la Syrie et qui se sont tenus du côté des terroristes. Certains disent qu’ils ouvriront leurs ambassades en échange de notre coopération en matière de sécurité, ou prétendent que nous n’accepterions la coopération sécuritaire qu’à condition qu’ils ouvrent leurs ambassades, en dépit du fait qu’il ne nous a pas été demandé si nous accepterions cette réouverture.
Ce discours suggère que nous attendrions ce jour avec impatience, comme si nous étions assis sur le [bas-]côté de la route attendant le jour de la délivrance où ces ambassades étrangères nous ouvriraient leurs portes et, sinon toutes, au moins une. Alors, peut-être que nous pourrions nous sentir en notre être, peut-être que nous pourrions ressentir notre légitimité perdue du fait de leur absence, et plus encore, peut-être que nous éprouverions le sentiment d’avoir retrouvé notre honneur et notre dignité nationale. C’est ainsi qu’ils pensent. »
L’Occident auto-proclamé démocratique ne cesse de forcer la main aux dirigeants des pays qu’il cherche à contrôler de l’intérieur autant que de l’extérieur. Car la plupart des ambassadeurs occidentaux n’ont rien des diplomates mais ont tout des mouchards…
« La vérité est que n’avons jamais évoqué ce sujet de cette façon. Nous n’avons jamais dit que nous acceptons [accepterions] une coopération en matière de sécurité en échange de l’ouverture des ambassades. Nous disions qu’aucune relation n’était possible, y compris en matière de sécurité, qu’en cas de « couverture politique », laquelle suppose une relation politique saine, rendue impossible tant que les pays en question soutiennent le terrorisme.
C’est pourquoi nous serons clairs : il n’y aura ni coopération sécuritaire, ni ouverture des ambassades, ni même de rôle pour certains pays ayant récemment commencé à dire qu’ils voudraient participer à la résolution du problème en Syrie, tant qu’ils n’auront pas coupé leurs relations avec le terrorisme et les terroristes de manière claire [franche], explicite et sans ambiguïté. Ce n’est qu’alors qu’il sera possible de parler de l’ouverture des ambassades. »
Les dirigeants de l’Occident, qui aiment tant dénoncer les désertions dans les pays qu’ils attaquent militairement, n’ont rien fait d’autre que le travail d’éboueurs (avec tout le respect dû aux éboueurs de métier qui rendent service aux populations et tout le mépris qu’il est nécessaire d’avoir pour les éboueurs de hasard)…
« Cette stupidité occidentale n’est pas nouvelle. J’ai toujours en mémoire le sujet des désertions que je n’ai jamais évoqué dans mes discours et lequel a juste fait l’objet d’une question à laquelle j’ai répondu. Ce sujet étant désormais tombé dans l’oubli, il n’est pas inutile de le rappeler, d’autant plus que nous avions dit qu’il n’était pas d’une grande importance, alors qu’il l’est.
En effet, imaginez si, pendant toutes ces années, une cinquième colonne d’une centaine – certains diront de milliers, peu importe – de fonctionnaires, à la solde de l’étranger, était dissimulée dans les différents services administratifs de l’État. Où en serions-nous aujourd’hui ? Comment aurions-nous pu les déceler ? Et comment aurions-nous pu leur dire : vous êtes des non-patriotes indignes de confiance, sortez des services de cet État pour que nous puissions travailler correctement ? Nous ne pouvions pas, mais les fonctionnaires de l’Occident l’ont fait.
Ils ne les ont pas simplement sortis des services de l’État, mais de toute la patrie. Autrement dit, ils ont fait une opération de nettoyage, sans précédent, que nous n’aurions pas pu faire. Comme quoi, quels que soient les points de divergence entre les pays, il y a toujours des points de convergence. La preuve, nous pouvons dire aujourd’hui que l’Occident soutenait ces désertions tout autant que nous ! »
L’Occident se révèle n’être qu’une entité sans la moindre éthique qui, à force de se croire indispensable, est en train de sombrer corps et biens :
« D’un autre côté, l’Occident a pensé punir la Russie mais [il] a perdu plus qu’elle n’a perdu. Au final, cette grande puissance [qu’est la Russie] a immédiatement compensé ses pertes par ses relations avec d’autres pays et l’augmentation de sa production locale grâce à son économie diversifiée, à son vaste territoire et à la grande variété de ses ressources naturelles. C’est donc la Russie qui a gagné.
C’est ainsi que, depuis au moins une vingtaine d’années, l’Occident n’a cessé de témoigner de sa stupidité, conséquence de l’arrogance qui l’a frappé. Il dispose d’énormes ressources et d’excellentes capacités dans tous les domaines, mais son manque de sagesse fait qu’il n’en tire pas profit. C’est pourquoi il passe d’une erreur à l’autre, d’un problème à l’autre, d’une impasse à l’autre, et se couvre avec des mensonges.
Il semble que le système politique occidental ne soit plus capable de produire des hommes d’État. Quant à [En ce qui concerne] la société occidentale, il est certain qu’elle est riche, en avance dans tous les aspects de la vie et capable de produire encore [: c]’est un fait que nous ne nions pas. C’est [Mais] le système politique qui n’autorise qu’à ceux qui servent les élites politiques, financières ou autres d’accéder aux commandes [: d]’où les résultats que nous constatons aujourd’hui. »
La Syrie, pays arabe dont le peuple résiste à toute occupation étrangère, connaît ses amis mais aussi ses ennemis :
« Quelles sont les bases sur lesquelles repose la politique syrienne et particulièrement à cette étape, l’étape de la guerre ?
Premièrement : Tout ce qui concerne le destin et l’avenir de la Syrie dépend à 100 % des Syriens, et nos amis adoptent clairement ce discours. Nous acceptons les conseils d’où qu’ils viennent, mais la décision finale ne peut être que syrienne.
Deuxièmement : L’unité territoriale de la Syrie fait partie des évidences qui n’admettent aucune discussion.
Troisièmement : L’identité nationale syrienne est incontestable, mais [et] l’essence de cette identité est l’arabité dans son sens civilisationnel, fédérateur de tous les enfants de la patrie et de toutes les franges de la société.
Quatrièmement : Nous ne permettrons pas aux ennemis, aux adversaires ou aux terroristes, d’obtenir, par le biais de la politique, ce qu’ils n’ont pu accomplir sur le terrain par le biais du terrorisme.
Le dernier point : La guerre ne modifiera en rien nos principes. La cause palestinienne est toujours essentielle à nos yeux, Israël est toujours l’ennemi qui occupe nos territoires, et nous soutenons toujours toute résistance dans la région à partir du moment où elle est vraie et non falsifiée, comme c’est le cas de certaines résistances. »
Une fois ses quelques ennemis laissés pour ce qu’ils sont, la Syrie pourra s’appuyer sur ses amis – Russie, Iran, Hezbollah, Chine – pour atteindre un développement politique, économique, militaire, culturel sans précédent.
« Mesdames et Messieurs,
Dans cette guerre que nous menons sur plusieurs fronts et dans plusieurs domaines afin de défaire le projet terroriste et de rétablir la paix et la sécurité, nous devons réaliser que sa prolongation est, d’un certain côté, liée à la crainte de nos ennemis et adversaires de voir la Syrie se relever beaucoup plus forte qu’elle ne l’était [avant la guerre].
C’est pourquoi nous devons, dès à présent, travailler sérieusement à la construction de la Syrie de l’avenir sur des bases solides : une Syrie libre, forte, indépendante, où le terrorisme, l’extrémisme, les traîtres et les agents de l’étranger n’ont pas de place.
Et c’est pourquoi nous devons réaliser que ce travail accompli sera le gage de notre fidélité aux valeurs, aux traditions et aux intérêts de la Syrie et des Syriens.
Je vous souhaite tout le succès dans vos missions et pour votre congrès.
Que la paix soit sur vous. »
Applaudissements et, même, ovation debout des diplomates au président. [Vidéo SANA (Syrian Arab News Agency), transcription et traduction par Mouna Alno-Nakhal. Note de FP : Pour plus de clarté dans le texte, m’appuyant sur le sous-titrage SANA, quelques mots ont été changés par d’autres ou ajoutés et la ponctuation a été légèrement modifiée.]
Suite : IV. 84 – « Les forces étrangères présentes sur le sol syrien, sans le consentement du gouvernement syrien, sont illégitimes dans tous les sens de ce terme »
Françoise Petitdemange
25 octobre 2017