Selon le professeur Luc Montagnier plus particulièrement, et ainsi qu’Axel Poniatowski nous le rapporte :
« La pénurie de matériels de santé qui frappait l’établissement [se traduisait] par l’utilisation d’aiguilles souillées et la réutilisation de matériel à usage unique. »
Il y aurait donc eu « aiguilles souillées » et « réutilisation de matériel à usage unique », de la part d’un personnel dont le même Axel nous a dit, tout juste avant, qu’il était « correctement formé »…
Lisons la suite du rapport :
« Ce sont néanmoins les autorités libyennes qui, les premières, ont missionné des experts étrangers. Elles ont demandé à l’OMS de diligenter une équipe de son bureau égyptien voisin, sous la direction du docteur Purushottan Narayan Shrestha pour visiter l’hôpital El-Fateh de Benghazi entre le 28 décembre 1998 et le 11 janvier 1999. »
Immédiatement, nous remarquons que, de même que le premier cas de sida répertorié par le médecin palestinien était présenté par un enfant qui avait été précédemment opéré en Égypte, nous constatons que la Libye a demandé l’intervention d’une équipe de l’OMS en provenance, elle aussi, d’Égypte.
« Au cours de leur audition, les infirmières bulgares ont expliqué qu’elles n’avaient pas été interrogées par les membres de cette mission et que celle-ci avait seulement rencontré les médecins de l’hôpital. »
Si les infirmières n’ont, en conséquence, rien à nous rapporter de cette mission, rien ne nous dit que le médecin palestinien n’en savait pas un peu plus puisqu’il paraîtrait avoir dû être interrogé parmi les médecins de l’hôpital, à moins que ses collègues se soient bien gardés de l’unir à eux lors de la visite de la mission…
Qu’importe ! semble dire l’inénarrable Montagnier-je-sais-tout, dont Axel Poniatowski nous permet aussitôt de mesurer les capacités divinatoires :
« Bien que le rapport de ces trois experts soit demeuré confidentiel et que la commission d’enquête, qui avait sollicité la transmission de ce document, n’ait pu en prendre connaissance, le professeur Montagnier a estimé qu’il était très probable que ceux-ci affirmaient que cette épidémie était liée à des fautes en matière d’hygiène et qu’il s’agissait d’une infection nosocomiale. »
Dans une affaire aussi grave, Montagnier nous la fait donc d’abord « à l’estime »… mieux encore « à l’estime » du « probable »… et voilà donc pourquoi votre fille est muette.
Et il nous fait ça après avoir, en levant la main droite, dit : « Je le jure ! » (la vidéo est sur le site de l’Assemblée nationale), engageant sa personne sur la formule que vient de lui lire le président de la Commission d’enquête, Pierre Moscovici :
« Avant de vous donner la parole, je dois vous rappeler que l’ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires exige des personnes auditionnées par une commission d’enquête qu’elles prêtent serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vais donc vous demander de lever la main droite et de dire : « Je le jure ». »
Mais, une fois lâché, le Montagnier, tu ne l’arrêtes plus…
Michel J. Cuny
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