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Au temps où Françoise Petitdemange et moi achevions la mise au point du manuscrit de « Fallait-il laisser mourir Jean Moulin ? » (Editions Paroles Vives – 1994), nous avons rendu visite à Lucie et Raymond Aubrac…
Ailleurs, nous en dirons davantage sur les éléments essentiels qu’ils ont bien voulu porter à notre connaissance, ce jour-là. Pour l’instant, il suffira d’indiquer que, parmi les personnes auxquelles elle et lui ont bien voulu nous offrir leur recommandation, il y avait la fille de Pierre Cot, c’est-à-dire la fille de celui dont nous nous plaisons à dire qu’il a été sans doute le plus grand homme d’Etat français du XXème siècle, et tout particulièrement par effet de synergie avec Jean Moulin.
Annie Cot se révélant être l’épouse de Jean-Noël Jeanneney (petit-fils du président du Sénat de la Troisième République, Jules Jeanneney, et fils du ministre de De Gaulle, Jean-Marcel Jeanneney), nous eûmes l’extrême plaisir de faire également la connaissance de cet homme charmant et très documenté, puis, après qu’il eut achevé la lecture de l’exemplaire que nous avions offert à Annie Cot, de venir à sa rencontre, cette fois dans son bureau de Sciences-Po où il nous a accueillis avec ces mots que l’avenir – c’était il y aura vingt ans l’année prochaine – n’a jusqu’à présent jamais démentis : « Compte tenu de ce que vous avez découvert et publié à propos du général de Gaulle, en France, pour vous, c’est terminé. Vous n’aurez jamais aucun appui ni de la presse, ni de l’Université. »
Pour celles et ceux qui ne savent pas encore ce que c’est, je recommande :
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Et l’on comparera à ce qui se dit aujourd’hui officiellement de Jean Moulin et du Conseil National de la Résistance… Le héros, c’est décidément celui que la légende, colportée par les prétendu(e)s admirateurs et admiratrices, n’a de cesse de faire taire, façon subséquente de le laisser encore et toujours mourir.
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Michel J. Cuny