IV. 97 – La vérité face au poker menteur
(décembre 2017)
Comment cela se joue-t-il ?
Demandez-leur… À ce jeu, les idiots occidentalo-golfico-sionistes se prennent pour des as…
L’ONU (Organisation des Nations Unies) n’en finit pas de se déconsidérer aux yeux des populations qui ont dépassé l’âge de croire aux fables. Se rangeant ostensiblement, par ses Secrétaires généraux successifs, derrière les trois États criminels du Conseil de sécurité (États-Unis, France, Grande-Bretagne), elle ne maîtrise plus grand-chose s’agissant de l’agenda des réunions, pourparlers, négociations… Ledit processus de Genève ne parvient pas à imposer la feuille de route de la résolution 2254 de l’ONU qui arrangerait tant les trois États criminels de ce Conseil.
Les Pourparlers de Genève ? Un fiasco
(29 novembre-14 décembre 2017)
Les 8èmes Pourparlers de Genève (Suisse) devaient réuni du 29 novembre au 14 décembre 2017, les délégations de l’État syrien et les représentants de l’opposition pour des négociations directes.
Prévus pour le 28, ils avaient commencé le 29… Les représentants de l’État syrien ne pouvaient admettre la condition préalable que voulait leur imposer la coalition occidentalo-golfico-sioniste, par ses porte-parole de l’opposition battu(e)s sur le terrain : le départ immédiat du Président élu par le peuple syrien, Bachar El Assad, en échange de la paix.
Mais, qu’en est-il de cette opposition au Président syrien ? Juste avant ces 8èmes Pourparlers, elle était divisée : plusieurs membres avaient démissionné du HCN (Haut Comité des Négociations). Dans une époque où les pays se constituent en grands ensembles, les groupes kurdes ajoutent aux difficultés en revendiquant un pays qui serait constitué en spoliant une partie de l’Irak, de la Syrie et de la Turquie. Ce qui, dans le cas où cette opposition continuerait à être appuyée au sortir de la guerre, est annonciateur de chaos comme en Libye.
Alors que les Pourparlers de Genève n’aboutissent pas à grand-chose, ceux d’Astana au Kazakhstan sont parvenus à mettre en place des zones de désescalade du conflit. Un « Congrès du dialogue national inter-syrien » est prévu, en accord avec la Syrie, pour les 29-30 janvier 2018, qui devrait réunir la Russie, l’Iran, la Turquie.
D’où, peut-être, l’appel lancé, le 13 décembre, par Staffan de Mistura à la Russie pour qu’elle fasse pression sur la Syrie. Son rôle d’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, donc de médiateur, s’en trouve totalement discrédité.
Les 8èmes Pourparlers ont pris fin le lendemain de cet appel, soit le 14 décembre, sur un 8ème fiasco pour la coalition occidentalo-golfico-sioniste qui finance les opposant(e)s de salon, dont bon nombre n’ont plus de syrien que le lieu de leur naissance dans la mesure où ils-elles vivent à l’étranger depuis des décennies, et qui fait perdurer la guerre sur le terrain en continuant à armer les groupes de Daesh en déliquescence pour tenter de la gagner.
Lors d’une conférence de presse, Staffan de Mistura devait reconnaître lui-même le fiasco de Genève :
« Une opportunité d’or [en or] a été ratée à la fin de l’année au moment où il y a une claire indication de tous les côtés que les opérations militaires arrivent à leur terme. » [French China, Syrie : 2017, une année difficile pour les pourparlers de paix à Genève (Analyse), 7 janvier 2018. Note FP : La modification de l’expression usuelle entre crochets est de mon fait.]
L’État syrien, qui défend le pays et la population contre les menées aventureuses des opposant(e)s de l’intérieur et de l’extérieur, est considéré, par les protagonistes criminels de la coalition occidentalo-golfico-sioniste qui lui font la guerre, comme l’élément qui, en soutenant le terrorisme, fait échouer tous les projets de paix à Genève.
Le 18 décembre 2017, soit quatre jours après le fiasco des Pourparlers de Genève, le Président de la République Arabe Syrienne, Bachar El Assad, accordait une conférence de presse à Damas et répondait à cette accusation récurrente :
« Il est naturel qu’ils fassent cela pour ne pas imputer la responsabilité aux groupes qui travaillent pour eux. Donc, ces déclarations, françaises et autres, parmi les pays occidentaux, confirment que ces groupes travaillent dans leur intérêt, et non dans celui de la Syrie et de la patrie. Bien sûr, nous ne pouvons imputer la responsabilité de l’échec de Genève à ces groupes pour une raison simple. Ce sont des “bandes vocales” qui marchent au dollar… si vous y mettez du dollar, ça donne du son… si vous y mettez 10 dollars, ça donne plusieurs sons, sur plusieurs rythmes… en fonction de ce qui est déposé comme dollars. C’est pourquoi ne perdons pas de temps à en parler. » [Vidéo, Le président Bachar el-Assad – conférence de presse, 18 décembre 2017. Note FP : La remise en forme est de mon fait.]
Au cours de son entretien avec Laurent Delahousse, le 17 décembre, le président français avait annoncé, comme « priorité », l’« extermination de Daesh avant Bachar » comme si, en cette fin de guerre, il voulait faire oublier quelque chose…
« Les Français »
« ont le sang des Syriens sur les mains. »
Mais le Président Bachar El Assad rétablissait la vérité et le peuple syrien n’oubliera pas…
« Quant aux Français… depuis le premier jour, la France est le fer de lance du soutien au terrorisme en Syrie : ils ont le sang des Syriens sur les mains. Et nous ne pensons pas qu’ils aient changé fondamentalement leur position. C’est pourquoi ils ne sont pas en mesure d’appeler à une conférence censée être pour la paix. Ceux qui soutiennent le terrorisme n’ont pas le droit de discuter de la paix. À la base, ils n’ont pas le droit de s’ingérer dans les affaires de la Syrie. Donc, leurs déclarations ne nous concernent pas, et n’ont aucune valeur. » [Idem.]
Qu’un homme de la qualité de Bachar El Assad soit conduit à tenir ces propos à l’égard de la France signifie que celle-ci est décidément en dessous de tout.
Suite : IV. 98 – Le mensonge organisé sous l’égide de l’OTAN
Françoise Petitdemange
25 février 2018
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