Droits de l’homme

À l’occasion de la réunion des États Généraux qui se tiennent à Versailles, début mai 1789, le discours de Necker du 5 est très mal accueilli par la grande bourgeoisie. Dès lors, les événements vont se précipiter :
Les représentants du tiers état, mécontents, aussitôt se réfèrent à l’Angleterre et adoptent, le 6, le nom de « communes ».
Devant la forte opposition de la noblesse et du haut clergé, les députés du tiers état, qui est alors présidé par Bailly, se déclarent, le 17 juin, « Assemblée Nationale ».
Louis XVI ayant donné l’ordre de fermer, le 20 juin, leur salle de réunion, les représentants du tiers état trouvent refuge dans la salle du Jeu de Paume et répondent au coup de force du roi par un autre coup de force : ce jour-là, ils jurent, par ce qui s’appellera le « Serment du Jeu de Paume », de ne pas se séparer avant d’avoir donné une Constitution à la France. L’Assemblée nationale va se déclarer « Assemblée constituante », le 9 juillet.
Un soulèvement populaire aboutit, le 14, à la prise de la Bastille, symbole de l’absolutisme royal.
Le 26 août, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est publiée. Elle servira de base pour l’établissement de la nouvelle Constitution qui garantira le « droit inviolable et sacré » (article 17 de la Déclaration) de la propriété bourgeoise.

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Michel J. Cuny – Françoise Petitdemange