En voyant défiler les Gilets jaunes, j’ai cru retrouver les scènes de la débâcle de juin 1940 telles que les documents filmés ou photographiques de l’époque nous les restituent…
Quelle guerre la France a-t-elle donc perdue ? Par quel Etat français sa population laborieuse a-t-elle été trompée en permanence, et jusqu’à plus soif, depuis les lendemains immédiats de la Seconde Guerre mondiale, et avec les résultats que l’on découvre maintenant ?
Tous les documents concourent à le montrer : livrée à l’Allemagne en mai-juin 1940 (un certain Charles de Gaulle n’y étant lui-même pas pour rien), elle a été livrée un peu moins de 6 ans plus tard, par le même sinistre personnage, aux Américains de Harry Truman, si bien représentés en France par le dénommé Jean Monnet, fondateur, avec un certain Robert Schuman, d’une Europe dont il était très clair, dès 1949 tout particulièrement, date d’instauration de la Loi fondamentale allemande, que, pour finir, elle ne pourrait qu’être complètement soumise aux intérêts allemands…
Aujourd’hui, sur le plan économique qui a toujours été le fil rouge de la politique de la bourgeoisie allemande, l’Europe est allemande, et les pays environnants ne cessent d’en payer le prix quand leur jeunesse ne se précipite pas elle-même vers le pays vainqueur pour y mendier du travail…
Mais quelle est donc cette Allemagne ? Certainement pas celle des titulaires de mini-jobs…
Et quelle partie de la population française est donc aujourd’hui en piste – comme elle l’était en juin 1940 – pour entreprendre la grande aventure du désespoir ?
Et qu’on n’aille pas croire que tout cela pourrait finir par s’arranger avec quelque petite réforme constitutionnelle !
Dans quelques semaines, après presque cinq décennies de recherche documentaire, je commencerai à mettre au net un travail de très longue haleine sur toute cette période qui va de la Première Guerre mondiale en passant par la Seconde pour aboutir à la situation présente. Comme à mon habitude, je fournirai tous les éléments économiques, politiques et historiques nécessaires.
Pourquoi n’en donnerais-je pas quelques extraits, de temps à autre, sur Facebook ?
Michel J. Cuny
Une France à refaire... si possible 
Intéressant
J’aimeJ’aime
Je m’aperçois que l’Allemagne a retrouvé sa position dominante , qui ne doit pas trop plaire aux USA. Les sites web sont omniprésents pour nous fournir des pièces détachées qu’ont ne trouvent plus en France et de très bonne qualité et délai de livraison très rapide. La France est devenue une nation de services à la personne et un pays touristique, rien de plus. Au nom de l’écologie, nous avons perdu nos usines de fabrication, plus d’apprentissage, plus de créations d’emplois, plus de métiers manuels à part le bâtiment. Que sera la suite en cas de coupure générale d’électricité, nous ne pourrons plus rien faire, car nous sommes asservis à l’informatique. Est-ce voulu ?
J’aimeJ’aime
Vous posez très bien le problème, Jacques.
Quant à savoir si c’est voulu, il s’agit d’un problème très délicat qui doit être étudié sur le long terme. Le maintien du système capitaliste a ses exigences. Globalement, ce sont ces exigences qui déterminent tout. On ne peut pas dire qu’un pays impérialiste en veut à un autre pays impérialiste : il s’agit de déterminer lequel est le plus important dans tel ou tel contexte, et c’est ce qui détermine ensuite l’ordre des priorités.
Jusqu’à présent, l’Allemagne a été utilisée comme la protection occidentale la plus importante par rapport à l’URSS tout d’abord, et maintenant, par rapport à la Russie… Ce qui ne l’empêche de développer une politique propre, comme cela avait commencé avec l’Ostpolitik de Willy Brandt… Ce qui peut « chagriner » les Etats-Unis…
J’espère pouvoir montrer tous les enchaînements de cet ordre qui permettent de comprendre les enjeux de fond du rapport entre les classe sociales au plan mondial…
J’aimeJ’aime