Bernard-Henri Lévy, chef d’une meute qui nous vient de loin

Après avoir vu comment la sioniste Hannah Arendt manipule l’horreur raciale au profit des Juifs dans leur ensemble, et de Benjamin Disraeli (1804-1881) tout particulièrement, venons-en au brûlot que le dénommé Bernard-Henri Lévy a publié chez Grasset en 2016 : L’Esprit du judaïsme. Dès le titre, nous sentons que nous allons être servi(e)s…

BHL

Il paraît, en effet, qu’en France, il y aurait une victime très significative de l’antisémitisme indigène. Il s’agit de…
« ce « petit camarade », comme on disait encore à l’École normale de la fin des années soixante : de tous ceux de son espèce, de tous les ambitieux qui considéraient l’École comme une académie, non de la Révolution, mais du Pouvoir, il était assurément le plus prometteur ; nul d’entre nous ne s’étonnera d’ailleurs, un peu plus tard, de ses premiers pas d’Éliacin jeté aux loups, triomphant d’eux et devenant le plus jeune Premier ministre de la République ; jusqu’à ce qu’une obscure affaire de sang contaminé où il est difficile de ne pas voir la resucée des accusations de crime rituel qui furent l’un des grands classiques de l’antisémitisme traditionnel, ne vienne lui brûler les ailes à petit feu. Toujours l’ »idéologie française »… Toujours cette presque infranchissable « exception française » dès lors que vient en jeu un nom juif… » (page 65)

Tout le monde aura reconnu Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères qui, en notre nom à toutes et à tous, a déclaré que Bachar el-Assad ne méritait pas de vivre… Le voici  désormais président du Conseil constitutionnel, l’instance qui permet à la grande bourgeoisie française de garder le contrôle de l’exercice de la souveraineté de long terme. Un malheureux, décidément…

Et le BHL de s’exclamer, lui qui n’y voit qu’un martyr :
« Et quelle différence avec cette belle « anti-France » qu’est, de ce point de vue, l’Angleterre et où l’on a été capable de produire, un siècle plus tôt, le modèle opposé – l’exact patron, mais inversé ! » (page 65)

Serait-ce à dire que nous aurions eu, en ce Fabius – que nous avons donc un petit peu abîmé – un homme – juif – aussi grand que… Benjamin Disraeli le très bien nommé, celui dont Hannah Arendt nous a si bien démontré qu’il entrait à merveille dans une hiérarchie des races qu’il venait couronner ?

Vas-y, Nanar, dis-le nous, toi :
« Je pense, évidemment, à Benjamin Disraeli, ce Juif superbement insolent qui put, lui, se permettre de lancer aux uns que le christianisme n’est jamais que le judaïsme mis à la portée du gros animal, aux autres qu’il appartient aux « petits Juifs » de son espèce d’apporter à l’Angleterre « l’étincelle de génie » qui lui fait trop souvent « défaut » ou aux troisièmes, en plein Parlement, qu’ »il y a 3.000 ans », quand leurs ancêtres « vivaient dans les forêts d’une île inconnue », les siens « étaient à Jérusalem, prêtres au Temple du roi Salomon », sans que cela l’empêchât, ni d’être deux fois Premier ministre, ni d’inventer l’Empire britannique, ni de traîner tous les cœurs de Londres après soi, à commencer par celui de la reine Victoria… »  (page 66)

Il paraît que, dans un journal quotidien qu’il avait lancé à l’âge de vingt ans, ce héros…
« […] prêchait la réconciliation du peuple et des aristocraties, les deux, la « britannique » et la « juive ». » (page 67)

Ayant lu L’État des Juifs (1896) de Theodor Herzl, nous savons en quoi le sionisme lui-même est fondé sur la rencontre et la coalition de la haute finance britannique et de la haute finance juive… Le riche héritier Lévy, par ailleurs éminent écrivain et grand poète, ne peut que reconnaître les siens :
« Si j’ai toujours eu un faible pour l’Angleterre c’est parce qu’elle a été capable de s’emparer de ce Juif flamboyant (converti par convenance, mais peut-être d’autant plus flamboyant…) que les ancêtres du Daily Mail persistaient à appeler Dizzy-Ben-Dizzy, dont l’horrible Gladstone pouvait dire qu’il n’avait, dans les veines, « pas une goutte de sang anglais » et dont les salons bourgeois moquaient les « gilets extravagants », le goût « levantin » des étoffes rares et chatoyantes, les mœurs supposées « douteuses » ou la répugnance « tout orientale » pour ces grands exercices de convivialité britannique que sont la chasse et les courses – et parce que, s’en emparant, elle en a fait un héros national, un modèle politique et humain, la référence de Winston Churchill, un mythe et, au fond, un immense dandy à l’égal de Brummell ou Byron. » (page 67)

Et c’est donc ce Bernard-Henri Lévy qui, au nom de la France et en se saisissant du petit cerveau du benêt Sarkozy, est allé ensanglanter la Libye pour des décennies et nous introduire dans le cauchemar d’une émigration qui noie, d’année en année, des hommes, des femmes et des enfants, à notre porte !…

Il nous faut en effet l’admettre : les plans racistes définis par Hannah Arendt sont décidément en cours d’exécution… Avec Fabius au Conseil constitutionnel et Bernard-Henri Lévy à l’ignominie, nous ne devrions pas tarder à voir venir la suite…

En attendant, je recommande vivement la lecture (et la signature) de cette mise en garde :
http://www.petitions24.net/faudra-t-il_exfiltrer_jean_moulin_du_pantheon

Michel J. Cuny

Clic suivant : Sionisme et socialisme au temps de Lénine


2 réflexions sur “Bernard-Henri Lévy, chef d’une meute qui nous vient de loin

    1. Merci pour votre commentaire, Didier.
      Je crois, malheureusement, que c’est déjà fait à travers la tragédie libyenne…
      Et c’est d’autant plus grave que les Françaises et les Français ne paraissent avoir pris, ni la mesure du crime commis, ni la grandeur humaine du pays qui a été ainsi détruit.

      J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.